« Entre le laxisme et l’État policier, il y a tout simplement l’État républicain »
(Déclaration de M. Charles PASQUA, ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire, la Défense, le 10 mai 1993.)
Durant cette période où les violences urbaines et les mouvements sociaux exposent nos policiers à la sauvagerie de hordes de manifestants sans foi, ni loi et de militants extrémistes sans patrie, de nombreux commentateurs et autres « profiteurs d’abandon » s’improvisent spécialistes de la sécurité et s’érigent en donneurs de leçons à l’égard de nos forces de l’ordre.
Faut-il rappeler aux manifestants que le fait de suivre aveuglément les ordres de leurs organisations syndicales et détruire des biens publics et privés tout en agressant des policiers constitue une atteinte illégitime à l’ordre républicain ; or, l’ordre républicain est le premier garant des libertés et droits fondamentaux.
Malheureusement, pour ces soldats du chaos, les mouvements politiques auxquels ils s’apparent ne donnent pas l’exemple. Puisque, pour compenser leur illégitimité politique, ils n’ont d’autre moyen que d’insulter policiers et gendarmes, sollicitant par ailleurs leur enfermement. Ces propos insultants nourrissent les troupeaux de manifestants comme le foin nourrit les veaux.
Si les premiers pèchent par stupidité, les seconds distillent leur poison par intérêt.
Il est regrettable qu’au milieu de ce combat, que se livrent les insoumis qui rêvent de posséder le pouvoir et la majorité présidentielle qui rêvent de parvenir un jour à l’exercer, notre police soit prise en otage.
Aujourd’hui, l’enjeu n’est pas de lutter contre de pseudos « violence policières » qui dans les cas où elles sont avérées exposent leurs auteurs à une triple sanction : sanction pénale, sanction administrative et lynchage médiatique.
Dès lors, il n’est aucunement utile de prévoir une quelconque réforme pour encadrer l’action de la police ou revoir les gestes techniques de protection et d’intervention (G.T.P.I.) enseignés en école de police.
En effet, l’action de la police est parfaitement encadrée par le Code pénal ; de plus, l’essentiel des règles garantissant une police républicaine est gravé dans le code de déontologie, code dont chaque policier est doté et qu’il a l’obligation de porter sur lui en permanence.
L’existence d’une institutionnalisation de la violence au sein de la police est un mythe qu’il faut combattre et que le droit positif combat.